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Irak : les livres reviennent à Mossoul !

  • Photo du rédacteur: Forum des Affaires Mondiales
    Forum des Affaires Mondiales
  • 4 sept. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 févr. 2019

Avant sa destruction par l’État Islamique (EI), la bibliothèque de l’université de Mossoul était reconnue comme l’une des bibliothèques les plus importante et influente du Moyen-Orient. Riche d’ouvrages venant du monde entier et datant de plusieurs siècles, la bibliothèque a malheureusement subie l’obscurantisme et les autodafés de l’EI entre 2014 et 2017.


Un joyau du patrimoine culturel irakien en cendres. Une vingtaine de jours avant la libération de Mossoul, dans une opération globale d’affaiblissement de l’EI, les Américains ont bombardé la bibliothèque. Puis quatre jours plus tard, l’EI l’a incendié. Selon les étudiants et habitants, les flammes et la fumée auraient été visibles jusqu’aux frontières de la ville.


Pour l’EI ces nettoyages culturels étaient nécessaires : effacer les cultures, détruire les sites archéologiques et les musées, organiser des autodafés, tout cela faisait partie d’une volonté de domination. Une volonté d’effacer une identité pour mieux faire adopter la sienne et régner.


Seuls quelques centaines de livres ont survécu : comme, étrangement, cet ouvrage de diplomatie, en français, portant sur « Le dialogue entre les civilisations ». De nombreux étudiants et habitants ont appelé à « redonner vie à ce temple du savoir et de la mémoire collective », par des dons financiers et de livres.


Le média ‘Mosul Eye’ a été la principale source d'information sur la situation de la ville entre 2014 et 2017. Face à cet élan populaire, le site a relayé l'information sur Internet et donc dans le monde. Entre novembre et mai, 50 000 livres ont été reçu, venant de Bagdad à Sydney.


Pour une ville meurtrie par l’occupation et les nettoyages culturels, la libération et le sauvetage de ces lieux symboliques sont un nouveau moyen de « prendre une revanche par les mots, pas par les bombes » explique Zainab al-Hafdh, 26 ans.


Margaux Dhuicq



Sources :

 
 
 

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