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Renault consolide ses positions en Iran avec la signature d’un contrat de 660 millions

  • Photo du rédacteur: Margaux Dhuicq
    Margaux Dhuicq
  • 1 sept. 2017
  • 2 min de lecture

Historique. C’est le mot utilisé par de nombreux journalistes, hommes d’affaires et experts du secteur pour décrire cet accord entre le géant de l’automobile et le nouveau pays phare du Moyen-Orient.


Concrètement, si Renault s’est engagé à produire à terme 300 000 véhicules par an en Iran, l’investissement va bien plus loin : il comprend également la création d’une coentreprise (joint-venture) majoritairement détenue par le constructeur (60%), par l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel (organisme public iranien, 20%) et Parto Neguine Nasseh (une société privée iranienne, 20%). Une nouvelle preuve, s’il en fallait une, des intentions du géant automobile dans la région.

Présent depuis 2004 en Iran, et malgré les sanctions qui pesaient sur ce pays à cause de son programme nucléaire, les ventes du groupe français n’ont cessé d’y croître. Thierry Bolloré, numéro deux français de l’entreprise, a souligné : « Pour Renault (...) l’Iran est connu pour sa grande capacité industrielle, ses infrastructures pour l’industrie automobile, les compétences de ses ressources humaines et sa position géopolitique unique. »


Seconde phase du contrat : la coentreprise. Date prévue pour le début de cette seconde phase : 2019, et ce pour une durée de ... trois ans ! Le contrat prévoit le réaménagement et la modernisation d’une usine préexistante. Cela conclut le premier « accord stratégique » (T. BOLLORÉ) initié en septembre 2016 à Paris entre Renault et le ministre de l’industrie iranien, sur la création de cette entreprise commune.

Un investissement des plus évidents pour Renault qui mise sur d’ambitieuses projections : selon l’entreprise, deux millions de véhicules devraient être produits par an en Iran d’ici trois ans.


Une levée des sanctions internationales. L’accord prévoit que 30% des pièces détachées et véhicules produits dans cette nouvelle usine iranienne soient destinés à l’exportation (les passages douaniers étant à nouveaux ouverts et plus souples). Les modèles de véhicules Renault Symbol et Renault-Dacia Duster seront produits dans ce centre technique, à 120km de Téhéran, capitale économique et culturelle du pays.


Des effets secondaires ... positifs ? Ce contrat n’est pas seulement un « contrat historique » en termes d’investissement financier, il l’est aussi par l’ensemble des transferts technologiques, humains et de savoir-faire qu’il sous-entend. Ingénierie automobile pointue, contrôles qualités exigeants ou encore centres de recherches et de développement : Renault compte implanter un vrai pôle automobile à quelques heures de Téhéran. Une opportunité de plus pour l’Iran, deuxième fournisseur mondial de pétrole et de gaz, qui reste un des pays les plus riches au monde.


*Utilisation du masculin pour alléger le texte.




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